Voila, après une longue nuit de 1h30 très interompue par tout le brassage d'un avion remplis de passagers, me voilà enfin en Russie. Il pleut, voir il neige, il fait 6 degrès. C'est sur la prochaine fois, je pars dans un pays chaud, c'est la première chose que je me suis dite, juste apres avoir constater que le printemps n'est pas encore arrivé en Russie, c'est a dire 3mn après que l'avion ait posé ses roues. On commence par un décalage horaire de 4 heures, si bien qu'à 7 heures (3heures du mat pour moi) on attaque direct sur mon travail. On passe à l'appart, je découvre mon colocataire. J'essaye de dormir mais meme avec le double vitrage j'ai l'impression d'avoir les voitures à 3 cm de mon oreiller. oreiller qui sent une odeur très singulière, comme l'appart d'ailleurs (à venir les photos). Après une sieste d'une heure, on part pour l'alliance française. Petit repas. On a un traiteur pour le repas du midi. Au menu : petite salade concombre raisin, pomme, patate et autres ingrédients non identifiés, et sa sauce mayo puis bouillon de légumes carottes, patates, navets, choux (lui va falloir que je devienne pote avec car à ce qu'il parait je vais le voir régulièrement), un petit gateau de semoule et hop c'est parti pour le boulot... mon estomac me parle, il me demande pour quelles raisons je le fais souffrir. Là je découvre que la responsable française de mon séjour va se mettre en arret maladie pour 3 mois (grossesse) je ne la verrais pas, c'est con car c'est elle qui devait me trouver un hébergement chez l'habitant pour les 2 prochains mois, l'adjointe me dit qu'elle ne sait pas du tout comment elle va faire. le directeur lui est parti aujourd'hui à Paris. Du coup je commence à donner des cours de français dès demain. je sais pas comment on fait. il faut suivre un protocole d'apprentissage, comprendre où ils en sont dans le programme qui d'ailleurs n'a pas l'air d'être suivi. a part ça tout roule, je ressens une profonde envie de dormir. Les russes qui bossent avec moi sont très sympas. je regarde pas trop par la fenetre parce qu'entre les batiments delabrés, la pluit et la boue ça donne pas toujours envie de rire. Dehors ça caille severe, bon voilà fini le prelassage aux doux rayons de soleil en France. Ici j'ai toujours pas vu de piafs, faut dire que ça sent le mazout trafiqué (comme au Bénin, la chaleur en moins).
Allez j'ai un cours de je sais pas encore quoi à préparer. doss vidania
mercredi 2 mai 2007
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